mardi 4 novembre 2008

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Un train couchette...A la vue de mon infortune je fus pétrifiée d'horreur.

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Prochain épisode le 14 novembre...

9 commentaires:

Antonnella a dit…

... Aujourdhui encore l'angoisse se fait sentir ; les boiseries monogrammées d'acajou de la cabine me laissaient augurer je ne sais quelles monstrueuses turpitudes : j'ai toujours détesté le style art déco !!!

GROSPATAPOUF a dit…

Quelle est donc cette lettre si joliment mise en évidence ? Oh ! ce n'est pas une question de journaliste mais de lecteur passionné. Ce n'est pas la peine d'y répondre, la contemplation rêveuse me suffit.

Anonyme a dit…

Il semblerait, chère Antonnella, d'après les vêtements d'homme pliés sur votre lit (et de la casquette) et d'après votre pose alanguie et dénudée, que les turpitudes aient commencé... et vous semblez toute "chose"!

Antonnella a dit…

En me réveillant je me croyais enfin seule.. j'avoue que j'ai été très ennuyée en voyant la casquette à mon réveil et j'en ai été très embarrassée. Laissée évanouie, à demi-morte, je ne gardais aucun souvenir du voyage lui-même. Les vêtements propres et parfumés, pliés auprès de moi (qui me croyais enfin seule ) m'étaient déstinés, apparamment pour remplacer la robe de soie qui avait été tellement endommagée . Oh ! Souvenirs, fantômes du passé ! je pensais vous faire disparaître en les livrant, mais ils reviennent m'assaillir de plus belle!

Nooon! Laissez-moi !

... Mon dieu, il faut que je me ressaissise ; ca va passer, ne vous inquiètez pas; un peu de surmenage.

l'esprit de la montagne a dit…

C'est horrible et quel courage d'affronter cette vérité.Le rappel des souvenirs ouvre des gouffres et la réalité va bien au delà de ce dont on se souvient.Au moins vos hôtes semblaient-ils apprécier un certain confort, leurs intentions n'étaient peut être pas si mauvaises

Antonnella a dit…

Ah... J'apprécie énormément votre façon de considérer les choses sous un angle positif ; cette attention me touche. Néammoins je ne suis pas encore assez forte pour faire comme vous, bien que j'essaie de m'améliorer. Oui, le luxe est un hommage délicat à la féminité : les bas de soie, les fleurs, les bois précieux, les soupers fins... Plus doux qu'une parole, il sait parfois toucher au coeur quand un regard ou un geste ont blessé la femme qui aime tendrement.
Dans le wagon cette nuit-là, la couche moelleuse avait posé comme un baume sur mon corps endolori et ma peau marquée de bleu ; j'avais dormi d'un sommeil profond, sans rêves, dans l'oubli total des horreurs des heures précédentes. Mais j'avais décidé de me passer des luxes de ce bas monde pour vivre ma destinée entre les bras de Dieu ! Aussi, à mon réveil, à l'heure même ou j'aurais dû rendre mon commentaire de texte sur Chaucer (c'était les contes de Canterbury ), et dans mon indignation de toute jeune fille, ces présents, cette lettre licencieusement déposée à ..a mes pieds, ont eu sur moi l'effet d'un camouflet.

Anonyme a dit…

Chère antonella.

Me revoila pour un prompt passage à me délecter de vos passionnates péripéties. bien sûr, vous considérerez sans nul doute mon enthousiasme à votre malheur quelques peu déplacé, impromptu,
voir même indescent quand bien même je n'ose vous suggérer ce vilain mot "sadique". Cependant, il n'en est rien. Il y a que je suis à mon aise, choyé des grâces d'un serein feu de cheminée, m'abreuvant avec passion de notre correspondante épistolaire.
Ne prenez pas tant vos aventures au pied de la lettre, vous profiterez davantage encore du doux parfum de l'imprévisible évènement qui vous chatouille, chaque matin, l'innocence.

Pour ma part le lointain pays que je parcours me paraît de plus en plus étrange au fur-et-à-mesure de l'avancée de l'automne. Les feuilles tombent ainsi que les préjugés, lorsque d'autres se transforment en vérités générales. Je ne puis qu'être balloté de toutes parts, bien trop souvent dérangé par de tristes et ennuyantes réalités, et si peu attrayantes, plaisantes, douces et inventives.

Ma chère, comme je vous envie.

Votre fidèle dévoué confident.

Sir Saihttam

Anonyme a dit…

Chere Antonella,
votre maitresse vous couvre avec talent de lavis quelque peu rouillé mais cela ne saurait ternir votre beauté bien au contraire.

moi a dit…

tres chere antonnella aux vu de vos images retracant vos souvenirs votre aventure perieuse semble bien veillante car ici bas en orient ou je deambule la nuit que je viens de passe dans mon sleepercheap class n'avait rien de rafinner tel que vous nous le livre. the rail way vous menera surement vers des palais au dorures et couleurs que nul en occident peux rever aujourdhui alors en avant sur les chemin ou les fantomes ne seront plus que richesses d'experiences...